Histoire de la Guilde de Minerve dans Taborea

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L'Ordre de Minerve n'est pas reconnu comme étant membre du clergé de Taborea, elle n'est donc pas vu comme une religion, mais plutôt comme une Confrérie, souvent mal perçut par les paysans et les citoyens, de ce fait la plupart des Maitres de Guilde envoyés sur place sont, souvent, mis aux bûchers et les Monastères construits sont souvent détruits, rare étant les survivants de ses massacres...

Un jour pourtant, un nouveau Maître de Guilde se voit attribuer la direction et le commandement de la province de Taborea, rapidement, un nouveau monastère est fondé et les premiers bâtiments également, débute alors le recrutement de nouveau membre de l'Ordre. Les premières recrues acceptent assez aisément l'existence de cette religion et, en règle général, ne souffrent d'aucune moquerie de leur entourage, peut être aussi parce que la majorité des membres ne parlent pas de leurs activités religieuses...

C'est le cas d'une Sentinelle bien connu du Monastère sous le nom de Adle accompagné en permanence par sa créature mythique, une sorte d'arbre, immense, d'une puissance et d'une force impressionnante. Il peut, à lui tout seul, terrasser une compagnie entière. Adle, beaucoup moins violent que sa créature, est beaucoup plus dans la dentelle. Il porte la fonction d'Armurier du Monastère et fabrique les armures de nos pieux combattants. La route fut pourtant longue entre l'arrivée dans le monastère et les différentes promotions pour atteindre le rang de Chevalier.

Adle participe donc aux divers entrainement de stratégie militaire, des techniques et de l'art du combat, du maniement des armes, de l'instruction des novices et participe, en tant que chef de groupe, aux diverses batailles religieuses ou non. Grand stratège, mais malheureusement piètre Armurier...

Rapidement le nombre de Moine grandit et les premiers hôtes arrivent aux monastère souvent pour chercher un refuge le temps d'une nuit ainsi qu'un repas chaud, ce qui leur est immédiatement offert et certains finissent par rester parmi les moniales en devenant Novice puis rapidement ils deviennent Moine, après la fameuse prononciation des vœux monastiques, reconnu alors comme membre total et intemporel de l'Ordre de Minerve. Ce fût le cas pour Fritmayo, un voyageur perdu qui demanda un soir l'hospitalité mais, grièvement blesser à la jambe par une boule de feu, il lui fût impossible de reprendre la route le lendemain préférant demeurer au monastère le temps de la guérison. Petit à petit il pris goût à la vie monastique et à la mentalité des Moines, il aimait particulièrement les repas chauds à la spécialité fromagère que certains membres savaient préparés comme personne. Le jour de son départ, le cœur lui dicta de rester dans cette communauté et après l'accord du maître de Guilde, il fût accepté comme "Novice" dans la communauté Monastique. Rapidement les échelons tombent, ses compétences de bûcheronnage mais, surtout en ébénisterie sont très appréciées par la communauté et sont aussi très utiles, ce qui lui vaut le rang de Moine.

D'autres personnes arrivent aux Monastère, mais dans une situation bien particulière, ce fût le cas une fameuse nuit sans lune ou la plupart des lumières du monastère étaient éteintes sauf une lanterne restée allumée dans le bureau du maître de Guilde...

Soudain un bruit sourd se fit entendre... on tambourine à la porte !

Assis sur sa chaise, à la lueur de sa bougie, le Maitre de Guilde était en train de parcourir un vieux grimoire, quand un tambourinement se fit entendre. Qui pouvait bien se trouver dehors à cette heure ? Le vieil homme posa son grimoire sur son bureau, une sorte de table en bois de forme carré avec des gravures élégantes qu'il reçut de son grand-père, puis se leva de sa chaise en bois, avec des gravures élégantes et reçu de son grand-père elle aussi. (Oui... ils se passent le mobilier de génération en génération dans cette famille !).
Lentement il sortit du bureau et s'engagea dans les escaliers afin de descendre au rez-de-chaussé. Boum boum boum !!! On frappait encore !
"Mais il doit être bien pressé celui-là dis-donc, minute papillon, j'arrive !" dit à voix basse le patriarche.
A peine était-il arrivé que l'on frappait à nouveau !
"Par Minerve" (euh... oui, le maitre de la guilde ne peut pas dire : nom de Dieux !) "J'arrive, j'arrive ! Inutile de frapper sur cette porte, cela ne fera pas avancer les choses plus vite !" Hurla le vieil homme...
Arrivé devant la porte et une fois cette dernière ouverte ainsi que les verrous de sécurité enlevés, ce fut le drame...

Sur le porche de l'entrée du Monastère il y avait quelque chose que personne n'avait prévu... un bébé dans son berceau !

Un bébé, oui ! Qui dort bien tranquillement et bien sûr pas l'ombre d'une maman ou d'un papa dans les parages, il n'y a même pas une cigogne et dans le potager, les moines ne plantent pas de choux ! Un petit mot au moins ? Même pas ! Rien, que dalle, une vrai misère... juste le gosse ! Ne pouvant le laisser dehors (le gamin... et le berceau accessoirement !) notre sage homme emporte le nourrisson avec lui pour l'installer dans une pièce confortable et il expliquera la situation à tous les membres le lendemain.

Ce bébé grandit et il fût alors introduit dans le "cloître" quand il devient un enfant portant le titre "d'Oblat", recevant ainsi une éducation particulière composée de différentes matières tel que le spirituel, la connaissance de Minerve, son Ordre et ses attributs mais aussi l'écriture, la lecture, la philosophie, l'histoire, la culture, l'artisanat ou même l'art du combat. Enfin ce n'est qu'a l'age de 15 ans que ce fameux bébé prononcera ses vœux définitifs pour devenir Moine... Dans l'enceinte du monastère on l'appelle Arcane Sans Nom, du fait que personne et encore moins lui même ne sait d’où il vient. Enfin, le temps vient pour Arcane d'accéder au rang de "Lettré" il assure alors le bon fonctionnement de la communauté et remplit les diverses charges administratives et organisationnelles du monastère. Il jouit, en raison de ses charges, notamment le fait d'être Compagnon Botaniste, de certaines dispenses ou privilèges.
La vie s'organise et évolue tranquillement, même si la lenteur est un poids qui se fait ressentir chez tous les membres, en effet si au début tous est à construire et que les changements se remarquent rapidement, ce n'est plus le cas après plusieurs années de service du coup la motivation de beaucoup de Moine baisse irrémédiablement et un événement va venir dramatisé la situation... La visite du Seigneur qui dirige les terres ou est installé le monastère à appris son existence et vient rendre visite à cette Confrérie accompagné de ses hommes d'armes pour lancé un ultimatum, "partez de suite ou subissez mon courroux dans trois lune !" Bien que les Moines face vœux de fidélité à l'Ordre, beaucoup sont aussi fidèles à leurs vies et la grande majorité quitta à grande hâte le monastère.

Les quelques courageux, ou complétement fou, qui sont rester partent en quête de défenseurs, de protecteurs, de mercenaires, de combattants voir même d'assassins pour défendre le Monastère contre les troupes du Seigneur. Mais au bout des deux lunes, le nombre de guerrier prêt à défendre ce château se comptaient sur les doigts de la main.
Débute finalement le renforcement des fortifications du monastère, cherchant surtout à limiter l'avancée des troupes ennemies de façon à avoir le temps d'en abattre une grosse partie avant le contact et aussi de protéger complétement quelques arrières salles qui permettrons de soigner les blessé pendant la bataille. C'est d’ailleurs à cet instant que les dons de menuisier et le talent du travail du bois de Fritmayo fût un réel bénéfice, toutes les construction et tous les chantier de fortification étaient sous son autorité. Il faut quand même admettre que l'avancé était spectaculaire !
Malheureusement, si les constructions allaient bon train, ce n'était pas le cas de la collecte de ressource et la demande grossissant n'aboutissais jamais, il manquait souvent l'une ou l'autre des ressources requises, du bois et du minerai le plus souvent...
Minerve devait être dans le coin puisque la chance souri quelques heures avant l'arrivé des ennemis, une rencontre inespéré d'un paysan, habitant pourtant loin du monastère, qui propose ses services et le stock de ressources qu'il a put emmener avec lui sur sa charrette... et en échange de rien en plus ! Curieux, intrigué mais surtout méfiant le Maitre de Guilde s'avance et demande:
"- Qui es tu jeune homme ? Et pourquoi nous faire ce don ?"
"- Mon nom ne vous apportera rien, vénérable, mais mes ressources vous serons utile et mes compétences aussi !"
"- Je le pense ! Mais pourquoi ce dons si généreux et surtout pourquoi nous ?"
"- Parce que vous êtes dans une situation inconfortable et que sans mon aide, vous ne pourrez pas repousser les armées du Seigneur !"
"- Je ne peut accepter ce cadeau, ce ne serait point digne d'un Moine !" Répliqua le Vénérable de l'Ordre.
"- Pensez vous que ce soit la réponse intelligente de cette conversation, ce que vous venez de me dire ?!"
"- Je ne sais pas si c'est la plus intelligente, jeune homme mais en tous cas elle est humble et fidèle aux Valeurs de Minerve !"
"- Quoiqu'il en soit nous sommes toujours à la recherche de fourniture et il y a bien un assassin la bas que l'on à prit récemment pour nous protéger !" répliqua Arcane Sans Nom tout en s’initiant dans la conversation.
"- Mais... ce n'est pas la même chose, Arcane !" Rétorqua le Maitre de Guilde. "Nous avons besoins d'aide mais je trouve très étrange que ce monsieur quitte son village pour un voyage de 36 heures à dos de cheval avec une carriole rempli de ressources, que l'on à besoin, comme par hasard !"
"- En attendant, on peut sûrement faire un essai qui de toute façon n'engage à rien et nous..."
"- Non, non, je ne demande rien, que de vous donner un coup de main" coupa le jeune homme.
"- Quelles sont tes compétences ?" demanda Arcane Sans Nom au jeune homme.
"- Je suis un humble paysans qui sait extraire le minerai de la roche, les herbes des plantes ou couper du bois et je m'exerce parfois aux combat mais je ne suis pas un grand guerrier !"
"- Quel est ton nom ?" demanda pour la deuxième fois le Maitre de Guilde.
"- Je me nomme Espair, Vénérable !"
"- Bien ! Nous avançons, tu va suivre Arcane, ici présent vers l'entrepôt pour y stoker toutes tes ressources et ensuite vous irez à la recherche de matériaux tous les deux !" Précisa bien le Vénérable.

Arcane comprit que le Maitre voulais qu'il surveille leurs nouvel ami de prés, mais le nom de Espair n'était pas inconnu à Arcane Sans Nom, la mémoire lui faisant parfois défaut, il voulait absolument se rendre à la bibliothèque du Monastère mais avec la surveillance rapproché qu'il doit effectuer cela ne va pas être facile et risquerais même de poser un sérieux problème !
Suivant les ordres de son Maitre, Arcane se dirige vers la forêt et demande à Adle, la Sentinelle, de bien vouloir les accompagner avec sa créature pendant la recherche de ressource. Adle acquiesça d'un signe de tête et le groupe partie vers la forêt et ses merveilles. Pendant que Espair se charger de récolter le bois, Arcane s'occuper des herbes médicinales et Adle se charger des minerais quand à l'arbre immense, lui s'occuper de la sécurité !
Les travaux avancés d'une bien meilleurs façon et les ressources apporté par Espair contribuer grandement à cette bonne nouvelle.
Pourtant l'heure tourner irrémédiablement, plus que trente minutes avant le coup d'envoi.
Au retour du petit groupe pour déposer les ressources récoltées, Arcane Sans Nom en profite pour passer rapidement à la Bibliothèque en l'absence d'Espair qui est occupé avec Adle. Parcourant les rubriques de la bibliothèque en hâte et cherchant sûrement un bouquin bien particulier...
Le soleil se couche lentement à l’horizon et déjà une troupe d'hommes d'armes et de cavaliers se tassent aux loin rassemblé sous les ordres d'un unique homme qui possède le droit de vie ou de mort sur chacun de ses sujets, un homme qui ne conçoit pas que son autorité suprême puissent être bafoué ou même remise en question par une minorité de semi religieux qui pensent pouvoir changer des traditions qui existent depuis des générations, dans une contrée ou ils sont des étrangers avant tout !
Soudain, un bruit fracassant se fit entendre, on venait de détruire une tour du Monastère à l'aide d'un trébuchet...
"- Par Minerve !" s'écria Fritmayo, "une tour qui m'a prit 2 heure pour la construire ! MÉCRÉANTS !!!"
La panique envahit les résidents du monastère, s'affolant ici et la, certains priant à genoux, d'autres cherchant à se cacher ou même à devenir un objet du décor, d'autre encor se préparé psychologiquement à la mort et enfin pour les derniers, ils n'attendaient qu'une seul chose; la BASTON !

Rapidement, le Maitre de la Communauté prit les choses en main, donnant ses ordres aux divers Moines combattants et mercenaires du Monastère, les attaquants à distance, magiciens comme archers prirent position sur les hauteurs et une vision cauchemardesque s'offrir devant leurs yeux... Une immense troupe sombre avancée rapidement en direction du Monastère ! Attendant le bon moment et surtout que l'ennemi soit suffisamment à porté de tir, les combattant embusqué sur les tours passèrent à l'attaque, tirant, visant ou lançant des sorts en direction de la masse noir !
Malheureusement, un des corps de garde vola en éclat, encore l’œuvre du trébuchet ennemi mais cette fois, il y a des victimes et regardant autour de lui, le Maitre de Guilde n'aperçoit pas Arcane Sans Nom pour venir en aide à ses malheureux...
La bataille continu pourtant et certains combattants sont choisi pour effectuer un raid rapide et furtif sur le trébuchet, en passant par l'arrière du Monastère, il suffirait de contourner le gros des troupes par la forêt tout en se rapprochant de l'objectif et à couvert de la végétation. Adle est volontaire pour cette mission et dirigera le groupe, Espair est également partant et les autres sont donc choisi par le Maitre de Guilde au nombre de six. Le groupe des 8 courageux combattants partent donc dans la nuit noir...

Arcane était en train de lire brièvement un parchemin de la bibliothèque quand un bruit sourd se fit entendre, les étagères commencèrent à trembler et certains livres se retrouvèrent par terre, dans la pièces tout étaient en mouvement pendant quelques secondes même les murs ! Puis le silence...
Ne comprenant pas tous de suite la situation, Arcane mit quelques minutes avant de se concentrer sur son parchemin. Parcourant les lignes, il trouva enfin ce qu'il chercher, direction l’étagère qui comporte la réponse à sa question... un livre !
Le livre s'intitule "Histoire et Comtes de Légende, les Chevaliers de la Lumière" parcourant le sommaire, Arcane trouve enfin l'histoire qui l'intéresse: "Espair, Chevalier de l'Espérance"... à cet instant une nouvelle secousse et un fracas se fit entendre, mais cette fois certaines étagères tombèrent !
Parcourant la bibliothèque tout en évitant de se prendre une étagère sur la tronche, Arcane se précipite vers un recoin ou rien ne pourrait lui tomber dessus, profitant alors du répits pour lire brièvement et se remémoré l'histoire...

La lune est apparût depuis un moment quand huit forme sombre prirent position proche du trébuchet et des quelques hommes qui la protège, embusqué derrière quelques bosquets. Le chef du groupe prit la parole à voix basse:
- "Bien, on est arrivé sans encombre jusqu’à notre objectif... à première vu ils ne sont qu'une pogné à garder le trébuchet et nous avons l'effet de surprise à notre avantage !"
- "Qui sont ils ?" Un membre du groupe pointé du doigt trois personnages poings et pieds liées enfermé dans une cage.
- "Bonne question, Espair, mais si on en à l'occasion, je pense qu'il serais bien de les libérés !"
- "J'ai compter 16 ennemis, on a vraiment une chance de réussir ?" demande le membre au doigt pointeur !
- "Oui !" répond le chef "Nous allons faire simple, vous trois vous irez derrière l'ennemi et vous attendrais le signal pour attaquer." en désignant les trois membre choisi. "Ensuite, nous cinq on va les attaquer de front dans quelques minutes le temps de vous préparer... aller go !"
A ses mots, trois membre du groupe contournèrent l'objectif pour se rendre derrière. Le chef attendit leurs éloignement avant de reprendre la parole.
- "Maintenant, il va nous falloir en dégommer quelques un avec discrétion, notamment les gardes les plus éloignés qui sont des cibles faciles ! Espair, tu va s'il te plaît, aller me tuer les deux pignouf qui sont sur la gauche, rapproché l'un de l'autre on dirait qu'ils se parlent, les voit tu ?"
- "Pas de soucis, ça devrais le faire !" répondit Espair.
- "Vous deux, vous allez visé à l'arc les deux gardes les plus proche de nous, l'un sur la gauche, l'autre est sur la droite, les voyez vous ?"
- "Oui !" répondirent les deux membres.
- "Attendaient mon signal !" ordonna Adle. "Quand à moi je vais attiré certains gardes vers l'est grâce à mon petit arbre !"

Dans le Monastère, les événements deviennent catastrophique à cause du trébuchet, après trois autres nouveaux lancés qui ont percutés divers bâtiments moins utiles à l’intérieure des fortification, la quatrième pierre à percuté directement la bibliothèque et la cinquième pierre la porte d'entrée principal. Le nombre de blessé augmente considérablement à chaque tir et les combattants aux corps à corps sont mis à contribution pour repousser les ennemis qui tentent de pénétrer par la brèche de la porte principal.
Heureusement, le nombre imposant d'ennemi à facilité la précision des archer et lanceurs de sorts qui n'avaient qu'a balancé ce qu'ils avaient en direction de la grosse masse noir, éclairé plus ou moins par la lune, moralité le nombre de victimes fût considérable chez l'ennemi...
Installé et bien perché sur sa tour, Fritmayo dégomme une à une les têtes à porté de son arc qui se présentent, mais le nombre d'ennemi devient de plus en plus important et certains parviennent à passer les fortifications et à pénétré dans le monastère. Déjà occupé pour empêcher les ennemi de passer par la porte principal, les combattant aux corps à corps se trouve submergé ne pouvant pas être partout à la fois...
C'est le Maitre de Guilde qui va devoir passer à l'attaque, surprenant une demi douzaines de soldats ennemis (bon... oui en fait, ça fait 6 !) en leurs tombant dessus littéralement et en leurs mettant une raclée à mains nu monumentale, genre prise de Kung Fû avec un brin de boxe Thaï !
Bref... 12 minutes et 42 secondes après le début du combat, celui ci est terminé avec une moyenne de 2 minutes et 7 secondes par bonhommes.
"- Fritmayo ! Sait tu ou se trouve Arcane ?" demanda le Maitre (qui faut pas faire chier !) de la Guilde.
"- Aucune idée, Vénérable." répondit Fritmayo. "Il partait en direction de la bibliothèque la dernière fois que je l'ai vu !"
"- Quand ça ?"
"- Oulâ... un moment !" s'écria Fritmayo, "Bien avant le début du combat, quand ils ont rapporté des ressources de la forêt !"
"- Continuez de les empêcher d'entrer, je reviens !" cria le Maitre de Guilde, avant de se précipité en direction, lui aussi de la bibliothèque.
"- Ba... ouais ! On va essayer, de toutes façon, j'ai pas vraiment le choix." Le vénérable était bien trop loin pour entendre la réponse de Fritmayo...

Arrivé dans les restes de la bibliothèques, le Maitre de Guilde se mit rapidement à la recherche d'Arcane, en espérant le retrouver sains et sauf. Parcourant les débris, relevant des étagères, appelant, criant... sans succès ! La flamme de l'espoir s'éteint lentement dans le cœur du Vénérable, même si il y a des guérisseurs parmi les membres du Monastère, il n'existe que deux véritable Prêtre qui sont Arcane et le Maitre de Guilde, hors la présence d'un seul Prêtre au début d'une bataille peut se révéler être un inconvénient majeur à la victoire... et un avantage certain pour la défaite ! De plus Arcane est le seul membre à avoir était instruit, éduqué, élevé dans le Monastère, parmi les moines et avec les coutumes de l'Ordre de Minerve. Mais c'est aussi et surtout un ami, sincère, généreux, qui possède une âme et un cœur pur, une humanité à tout épreuve et un bon philosophe qui désir parcourir la voie de la sagesse.
C'est alors qu'un hibou vola proche du Vénérable pour se posé sur une étagère renversée à quelques mètre du Maitre de Guilde.
"- Un hibou, symbole de sagesse !" pensa le Vénérable. "Me montrerais tu la voie à suivre ?" A ses mots, le maitre de Guilde avança vers le hibou...
Arriver à la hauteur de l’animal, ce dernier s'envola vers l'extérieur. Le maître de la Guilde, déplaça l'étagère et découvrit un trou se propageant plus en avant, utilisant un sort de vision nocturne, il s'engouffra dans le trou, un couloir d'une distance d’à peine 2 mètre pour arrivé au bout.
La sortie débouche sur une sorte de placard ou d'ancien renfoncement bouché par les débris et les étagère éjectés par la pierre lors de l'impacte. Enfin sous une étagère, Arcane Sans Nom complétement inconscient ou... mort ? Le vénérable se rapproche et tâte immédiatement le pouls...
"- Ouf ! Il y a un pouls !" s'écria le Vénérable, "Arcane ? Arcane ! La sieste est fini, mon gars !"
Ne pouvant obtenir de réponse, il décide de palper le corps à la recherche de blessures, de saignements ou même de mal formation et à chaque fois en utilisant le sort de soin correspondant pour remettre en état de marche Arcane.
"- Hum... ou suis je ?!" demanda soudain l'intéresser !
"- Ah quand même !!! Il était temps !" répondit le Maitre de Guilde, "j'ai pas le temps de t'expliquer, c'est un peu compliquer mais les souvenirs vont te revenir... en attendant suis moi !"

Les gardes autour du trébuchet discutent tranquillement quand une bête monstrueuse, un arbre immense sortie de la forêt arrivent en grande trombe et à une rapidité phénoménale dans leurs direction ! A peine le temps de dégainer, que la créature est déjà à leurs hauteur éliminant par la même occasion deux ennemis avant de repartir en direction des bois.
Pendant ce temps, deux flèches venant de nul part abattent deux autre garde éloigné de la scène du conflit qui oppose leurs collègues à la bête, pendant que deux autres sont tué aux corps à corps par un chevalier sorti de nul part et disparaissant tout aussi vite. Surpris et fortement énervé, les gardes se rassemblèrent pour former deux groupes, un groupe à la poursuite de la créature, l'autre restant pour garder le trébuchet. Mais à peine le premier groupe à atteint la forêt que le deuxième groupe se fait attaquer sur deux fronts à la fois, par devant et... par derrière !
N'ayant d'autre choix que de rebrousser chemin, les gardes sont à peine arriver dans la bataille que la créature leurs tombe dessus après les avoir suivi depuis la forêt. On peut encore mettre au compteur trois autres gardes en moins avant de dénombrer la première victime chez les "commandos".
Un réveil des gardes survint soudainement, mieux entrainer que des Moines il faut dire, les commandos subissent deux nouvelles pertes dans la bataille.
Survient alors le moment qui annonce la fin de la bataille, Espair esquive l'attaque de son assaillant pour lui couper la gorge avec son épée quand Adle est prit à partis par deux gardes alors que sa créature est déjà occuper à aider un autre membre du groupe, Espair prend simplement une pierre pour la lancé sur l'un des gardes, malheureusement il faudra repasser pour la précision manquant de quelques centimètre la cible.
Mais cela aura cependant pour effet de déconcentré les deux hommes d'arme le temps suffisant pour Adle de sauter sur l'occasion et de les éliminés rapidement et sobrement. C'est aussi et accessoirement à ce moment que la créature découpa en deux l'un des gardes survivants pour balancer les morceaux sur deux autres gardes horrifié de voir un morceau de leurs camarade sur leur gueule.
Les trois derniers survivants quittèrent la zone rapidement, laissant le trébuchet aux commandos...
"- Bien que fait on, maintenant ?" demanda Espair.
"- On brûle ce fichu trébuchet, il à suffisamment participer à mon gout et il est temps de le faire taire !" répondit Adle.
"- Et ensuite ?"
"- On rentre donner un coup de main à nos frères et sœurs !" fit Adle d'une voix pleine d'espoir.
"- Mais... je veut dire, pour les prisonniers ?" demanda Espair.
"- Je les avait oublier ces trois la !" s'écria Adle. "Allons les libéré de ce pas, je ne pense pas que se soit des personnes à enfermer, vu comment le Seigneur de ses terres nous traite, on ne doit pas être les seuls !"
"- Alors qu'attendons nous ?!" demanda Espair d'une façon enchanteresse.

De retour de la bibliothèque, le Maitre de Guilde et Arcane se joignent à la guérilla général, heureusement cela fait un moment que le trébuchet n'a pas fait pleuvoir de pierre sur le monastère et il devient plus facile de défendre l'enceinte de la communauté, seul la porte d'entrée peut être un problème puisqu'il devient plus pratique pour l'ennemi de passer par la porte que par les différentes muraille et fortification.
C'est alors que Fritmayo décide de se déplacer pour tenter de réparer la brèche sous la protection des combattants aux corps à corps, situation délicate qui demande une bonne dextérité et une très grande vigilance quand aux différentes attaques que l'ennemi peut tenter d'effectuer, sous peine de recevoir une flèche ou un coup de hache !
Difficilement, lentement mais sûrement la brèche disparaît et malgré les multiples assauts constant de l'ennemi, la porte d'entrée est enfin réparé.
C'est alors qu'au bout de la vallée on entendait le son d’une corne, d’un chef ennemi qui rappelait toute sa horde, avait-il compris qu’on lutterait même en enfer et qu’à l'ordre de Minerve appartenaient ces terres... Les guerriers repartaient, personne ne comprenais, tout le chemin qu’ils avaient fait pour en arriver là, quand nos regard se posa tout autour de nous, ils n'étaient plus beaucoup debout voilà pourquoi... ( )
S'éloignant après avoir subit des pertes monumentale contre une minorité, la masse ennemi d'autrefois n'est plus du tout aussi impressionnante, les survivants se regroupe au loin sûrement dans l'attente de nouveaux ordres ou d'une nouvelle stratégie de leurs chef.
En attendant la joie envahit les habitants et les protecteurs du monastère, même s'il y a eu quelques pertes et surtout beaucoup de blessés, ces derniers serons vite remis sur pieds quand au personnes qui ont donner leurs vies, une minorité pourront être ressuscité, quand à la majorité, leurs sacrifices ne sera jamais oublier, une commémoration sera effectuer en leurs mémoires.
Malheureusement la période de joie et de réjouissance sera de courte durée, un bon nombres de flèches enflammées s’abattent sur le Monastère, ses bâtiments et ses occupants, la plupart des bâtiments étant faits de bois dans l'enceinte du monastère, l'incendie ne mit pas bien longtemps pour se déclarer et une épaisse fumée commencer à gêner très fortement la respiration des occupants.
"- Vite de l'eau !" s'écria le Maitre de Guilde.
"- On a pas assez de sceau pour combattre ce sinistre, il es bien trop important !" Répondit Arcane. "Il faut évacuer et rapidement !!!"
"- Mais que faisons nous des blessés, des mourant et des morts ?" demanda Fritmayo, "Certains ne peuvent même plus se déplacer !"
"- Il faut dégager en urgence un maximum de gens, on a pas beaucoup de temps, si la fumé ne nous tue pas avant, ce sont les flammes qui s'en chargerons !" Fit Arcane Sans Nom.
"- Que les valides sortent en emportant un non valide vers l'extérieur, vite !!!" ordonna le Vénérable à tous les membres.
Une bonne partie de la communauté se retrouve dehors en quelques minutes sains et sauf, ne pouvant que constaté leurs impuissance face à leurs monastère qui part en fumée... groggy, désespéré, abattu, il n'y a pas vraiment de mots pour exprimer ce que ressentent les moines face à se désastre. Il à fallut plus de quinze années à la communauté pour construire, adapté, renforcé et amélioré leur résidence, avec toutes les galères que cela comprend, avec tous ses souvenirs, tous ses moments passer ensemble de douleurs comme de joie mais il aura fallut d'une nuit et une seul nuit pour détruire et réduire à néant tous les efforts et les sacrifices fournit jusque la par chacun des membres de la communauté.
Uniquement par la volonté d'un seul homme si puissant soit il !

Un peu plus loin, à quelques kilomètre, un autre feu de joie mais bien plus petit celui ci, se consume bien gentiment, à coté de quelques cadavres, des grosses pierres et un petit groupe de personne. A quelque pas de la, une cage avec trois prisonniers à l'intérieur ne montrant aucun signe de vie.
Adle détruit le cadenas permettant alors d'ouvrir la porte de la petite cellule faites en barreaux de fer, s'approchant du premier malheureux pour ne constaté que son décès. Espair s'approche du deuxième avec l'espoir qu'il respire encore pendant que Adle s'approche du troisième et par miracle les deux prisonniers sont simplement inconscient mais ils respirent.
"- Il faut absolument les ramenés au monastère, sans soins rapidement je crains qu'ils ne survivent pas longtemps." proposa Espair.
"- Je suis bien d'accord, cependant il y a un bout de chemin à parcourir pour aller au monastère." répondit Adle.
"- Il suffira qu'on se relayent pour porter ses malheureux jusqu’à destination." précisa Espair.
"- Chef ! Chef !!!" Hurlait un des membre du groupe en courant dans la direction d'Adle et d'Espair. "Chef... le Monastère... venez voir !
Adle se précipite vers la petite crête ou le trébuchet se consume gentiment et une fois arriver, au bout de quelques minutes, à destination, une vision monstrueuse se dessine au loin... un gigantesque tas de fumé provenant d'un incendie titanesque qui ressemble à une bougie dans l'obscurité, les flammes éclairant de leurs lueur les alentours et une pluie de lueur vive s'abat en continu sur ce qui était autrefois une grande bâtisse.
"- Ce... ce... c'est pas possible !" dit à voie basse Adle. "Ils ont réussi à entrer, nous n'avons pas accompli notre mission dans les temps... comment est ce possible ?!"
"- Vous croyez qu'il y a des survivants ?" demande un des membres.
"- Je ne sais pas mais quoiqu'il en soit, il faut en avoir le cœur net !" répondit Adle. "On y vas les enfants ! Il y a deux personnes à prendre avec nous las bas, prés de Espair."
Rapidement, le groupe s'engagea dans la direction du monastère. Utilisant le même trajet qu'a l'aller pour évité de potentiels ennemis ou les renforts qui pourraient arrivés après la destruction du trébuchet.

Le soleil commence à se lever à l'horizon, éclairant de ses rayons et de sa lumière les doux paysages qui entourent des ruines qui hier encore était un monastère... La vie s’anime pourtant tout autour du désastre, les oiseaux chantent, les petits animaux sortent de leurs terrier, les plus important se réveil quand au animaux nocturne, eux rejoignent leurs cachettes pour une nouvelle journée de sommeil. La froideur de la nuit laisse place petit à petit à la chaleur de la journée, le soleil réchauffant tout être vivant à la portée de son rayonnement...
Arcane Sans Nom s'occupait des blessés quand il aperçut Espair à plusieurs mètres cherchant sûrement d'éventuels survivants mais Arcane ne voyait ni Adle, ni aucun des autres Membres du groupe qui l'accompagnait. Discrètement, il appel Fritmayo pour lui montré Espair...
"- Il es tous seul ?" demande Fritmayo.
"- C'est bien ce qui me dérange, j'espère surtout qu'il n'est pas le seul survivant..." Répond Arcane d'un air triste. "Mais peut tu aller le voir pour lui poser la question ?"
"- Bien sûr... pas de problème !"
Fritmayo s'éloigna pour se rapprocher d'Espair, quand ce dernier l'aperçut, il se précipita dans sa direction avec un air de soulagement.
"- Enfin, quelqu'un !" dit Espair quand il fût à la hauteur de Fritmayo. "J'avais peur de ne trouver aucun survivant !"
"- On à réussi à s'échapper des flammes mais il y a beaucoup des nôtres qui y sont rester." Précise Fritmayo. "Il y a aussi pas mal de blessés mais on devrait réussir à les soignés prochainement. Nous somme cacher par la bas, suit moi !"
"- Attend !" dit Espair. "Le reste de groupe est plus éloigné, nous avons deux personnes qui étaient prisonniers des gardes avec nous et qui demande des soins médicaux d'urgence !"
"- Hum... je te suit !"
Arcane ne comprenais pas très bien la situation et encore moins quand Espair et Fritmayo s’éloignèrent. Pourtant il ne pouvais abandonner, même quelques instants, son poste, l'état de santé des blessé étant trop important pour s'accorder un répit.
Après avoir rejoins le groupe, Espair et Fritmayo conseil de partir rejoindre la communauté ou une organisation d'urgence à était mis en place pour répondre aux demandes de soins.
Le groupe arrive donc à destination et Arcane est soulager de voir Adle en vie mais contrarié de voir qu'il y a quand même trois membres qui manque à l'appel... et deux personnes inconnu au bataillon qui paraissent être dans un sale état.
Adle va alors rendre compte au Maitre de Guilde, de façon à lui expliquer toute l'histoire mais aussi pour savoir ce qu'il c'est passer entre sa sortie du monastère avec comme objectif d'aller détruire le trébuchet et son retour au monastère...
A la lueur du soleil, on peut apercevoir les troupes ennemis se retiré, heureux et fier de la destruction de leur objectif tout en pensant que les moines sont morts dans l'incendie de leurs bâtisse. Fatigué et pressé de rentrer chez eux, les soldats du Seigneur quitte en hâte le champs de bataille, soulagé d'en sortir vivant malgré toutes les pertes !
Le Maitre de Guilde, ou du moins ce qu'il en reste, invite la communauté à s'installer dans un lieu sûr, une résidence secondaire en sa possession et ne se trouvant pas bien loin du monastère.
"- Mais c'est à quel distance exactement ?" demanda Espair.
"- Il s'agit d'un petit village, se trouvant en arrière de la grande ville, au sud du monastère." répondit le Vénérable.
"- Combien de temps pour y parvenir ? "demanda Arcane. "Je ne pense pas que certains de nos blessés pourrons survivre à un voyage trop long."
"- Il va nous falloir au moins une heure et demi à une allure normal." précisa le Maitre de Guilde.
"- On peut ajouter une bonne heure avec le transport des membres qui nous faudra porté !" Dit Espair.
"- De toutes façon, il va te falloir des potions, Arcane ?" Demanda le Maitre de Guilde.
"- En effet... le mana commence sérieusement à me manquer !" Répondit Arcane. "Et je vais devoir garder le peut qu'il me reste pour ce voyage..."
"- Préparons nous et allons y, après tout rien n'est impossible tant que l'espoir survit !" répondit Espair.
"- Le Chevalier de l'Espérance..." dit Arcane à voie basse mais suffisamment pour que Espair l'entende.
Les deux personnage se regardèrent alors d'un air comprit... mais le temps n'était pas au dialogue et le voyage commença...
"- Direction, la Maison de notre Vénérable !" conclu Fritmayo.

A suivre...

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C'est sur une route reculée sous un soleil radieux qu'un petit groupe de personnes avance lentement vers leurs destin, beaucoup sont dans un état de santé inquiétant et le morale de la troupe se trouvent être au plus bas. Sur quelques civières les membres valides portent les membres inconscients ou dans l'incapacité de se déplacé par eux même car malheureusement beaucoup de ses valides, notamment les mercenaires recruter tantôt, ont quitter leurs fonctions après la bataille.
Le paysages qui s'offre à eux est pourtant d'une grande beauté, les étangs qui bordent la route sont d'une pureté inégalable et les montagnes d'une très grande hauteur que la main de l'homme ne peut changer offre à la nature la possibilité de garder ses droits, ainsi la faune et la flore ont put garder le même rythme de vie depuis des générations sans craindre la cruauté des hommes.

Ou presque...

En effet, à l'entré d'une forêt un petit groupe de gens, une poignée en fait, vaguent tranquillement à leurs occupations au milieu d'un hameau fait surtout de petite cabanes de bois ou de tentes. Trop occupé à leurs activités, ils ne remarque pas l'arrivé de nos derniers survivants en route pour la résidence du Maître de Guilde.
Adle repérant rapidement ce groupe mystérieux en informa immédiatement le reste du troupeau...
- "Halte !" criât il, le groupe s'arrêta net et le Vénérable se rapprocha de Adle.
- "Pourquoi cet arrêt soudain ?" demanda le Maître.
- "Je peut apercevoir du mouvement à l'entré de ce bois et je ne pense pas qu'il s'agisse de simple paysans." Répondit Adle.
- "Des bandits de grand chemin ?" demanda Fritmayo.
- "J'en ai bien peur..." expliqua Adle "Rare sont les paysans désireux de s'installer dans ses contrées sauvages mais certains groupe crapuleux y trouve leurs comptes pour cacher leurs présences et de pouvoir faire leurs coup bas sans être inquiéter.
- "Mais je ne voit rien !" lâcha Arcane.
- "Moi non plus !" Répondirent ensemble Fritmayo, Espair et le Vénérable.
- "Vous pouvez me faire confiance, il y a du mouvement dans ses bois." expliqua Adle.
- "Il va falloir faire demi tour et reprendre une autre route, on ne peut pas contourné par les montagnes avec nos blessés !" fit Arcane.
- "Cette décision est sage mais un contournement de l'obstacle va fortement nous rallongé..." répliqua le Maitre.
- "Et on est partis il n'y a pas si longtemps." remarqua Adle. "Si on contourne chaque obstacle sur la route, on arrivera jamais à destination... ou du moins pour la majorité de nos frères."
- "Tu propose que l'on se battent ?" demanda Arcane.
- "J'en ai bien peur." répondit Adle.

Mais il n'en fut rien... pendant que notre groupe d'aventurier discutaient bien tranquillement, personne ne remarqua l'approche discrète et silencieuse de quelques hommes bien armées qui lentement entouraient nos valeureux compagnons...

- "J'imagine que tu a une stratégie ?" demanda Arcane à Adle.
- "Je pense qu'on pourraient avoir une chance, en effet, de les prendre par surprise mais dans un premier temps, il faudrait se rapproché pour s'informer un peu sur les équipements et les armes qu'ils possèdent ainsi que le nombre d'hommes à leurs dispositions." répondit l'intéresser.
- "Nous sommes vingt deux autour de vous !!!" répondit une grosse voie grave et autoritaire derrière eux.

A ses mots, un grand nombre d'homme armées se levèrent de leurs cachette entourant les Moines et n'offrant aucune issue possible. Au moins Adle pouvait obtenir les informations qu'il désirait, le nombre bien sûr mais aussi les lourdes armures et les armes puissantes que posséder les mystérieux habitants du hameaux qui désormais les entouraient. Un homme de petite taille avec une grosse barbe s'avança vers eux...
- "Inutile de résister, lâcher vos armes immédiatement !" ordonna le mystérieux inconnu.
- "Bon, ba... on est fixé maintenant !" lâcha dans un soupir Fritmayo.
Le choix fût difficile à prendre mais dans un soupir de découragement chacun des membres lâcha armes et boucliers puisque le combat était perdu d'avance.
C'est ainsi que sous bonne escorte le groupe avance vers le campement aperçut plus tôt, ou chacun pouvait découvrir les différentes bâtisses que composé le hameau bien plus grand que l'on pouvaient l’imaginais au préalable, il y a des maisons bien sûr mais aussi une caserne, des tours de guet, plusieurs entrepôts, un grenier et une splendide maison richement décorée de l'extérieur qui laisse supposé un confort exceptionnelle à l'intérieur.
Le groupe est accompagné juste devant la grande maison et seul le Maître de Guilde est accompagné à l'intérieur, les autres attendent donc dehors que leurs destin soit scellé. Rapidement le Nain qui avait encerclé le groupe d'aventurier avec l'aide de ses bandits ressort et ordonne qu'on mette en cage les prisonniers...
- "Ou se trouve notre Maître ?" Demanda Arcane Sans Nom.
- "Cela ne vous concernent plus désormais, il est avec notre chef !" Répondit le Nain.
- "Que voulez vous de nous ? Nous avons rien ! Aucune richesse qui pourraient vous intéressez !" Fit Arcane.
- "Et nous sommes dans un état déplorable..." renchérit Espair.
- "Vous préférez mourir tout de suite ?" Répliqua le Nain. "Car je peut arrangé la chose de suite si vous le désirez ?" Tout en dégainant sa hache.
- "Euh... non, ça va ! On va exécuter vos ordres !" annonça Fritmayo. "Faîtes pas attention à leurs dires..."
- "Je préfère ça !" répondit le Nain.
- "Les ordres que vous faîtes exécuter sont loin d'être humain, réfléchissez à vos actes ou la loi divine risquerais de vous tomber dessus..." lâcha Arcane.
- "Tu pourrait aussi apprendre à te taire dans ce genre de situation." Chuchota Adle à Arcane.
- "Humain ? Mais je suis un Nain pauvre andouille, ne l'a tu pas remarquer ?" Répondit sèchement le fameux Nain. "Quand à la loi divine, cela fait belle lurette que je n'y crois plus !"
- "On se demande bien pourquoi ? Peut être simplement parce qu'il faut avoir une morale pour cela et un bandit ne peut comprendre... ou préfère refuser de comprendre !" Dit Arcane.
- "Mais c'est que je suis tomber sur une tête dur, dirait on !" Dit le Nain avant de hausser le ton: "Emmenez les immédiatement, je ne veut plus les voir ici et mettez celui ci dans un bac d'eau, je m'occuperais de son cas demain."
Les gardes obéirent immédiatement à leurs chef et sans un mot les prisonniers sont emmenaient en direction de leurs quartiers, une prison de fer en extérieur qui était tous juste assez grande pour contenir tous le monde.
Arcane Sans Nom lui fût emmener dans une grande cuve remplit d'eau froide et attaché solidement à un rondin de bois qui surplombé la cuve, l'eau lui parvenait jusqu'au coup et le froid engourdissait rapidement tous les membres de son corps. Les autres prisonniers avaient le supplice de voir leur compagnon se les gelés devant leurs yeux tout en étant totalement impuissant face à tant de monstruosité.

Quand le Maître de l'Ordre de Minerve, accompagné des gardes et du Nain, entrèrent dans cette si belle maison, il fût accueillit par... comment dire ? Une sorte de gros patapouf assis bien tranquillement sur une sorte de trône. Les murs étaient richement décorés de divers tableaux de valeurs, le mobilier était lui aussi richement décoré d'or, les bibelots qui étaient posé sur les meubles étaient également d'une grande valeurs et tous ceci montré des années de piraterie, de tuerie et de vole.
Le supposé chef regarda attentivement le veille homme de ses yeux noirs pendant un bon moment avant de se lever pour se rapproché. Un des garde debout derrière le pauvre homme mit alors un coup dans l'arrière du genoux du prisonnier, obligeant celui ci à se mettre à genoux devant son chef. Ce dernier se trouvant à une distance courte continua l'observation en silence...
Que pouvait il bien penser à cet instant ? Le regard de glace, le visage terne, des cicatrices et des tatouages parcouraient son corps musclé mais aussi affreusement disproportionné, n'importe qui pouvait prétendre que cet homme était d'une immense cruauté.
Enfin, il regarda le Nain et lui dit d'une voie roque...
- "Nériade, occupe toi des autres, je me charge de celui la !"
Le Nain se précipita dehors et laissa le prisonnier ainsi que ses hommes de mains avec leurs chef...
- "Qu'allez vous faire de mes compagnons ?" déplora le Maître de l'Ordre.
- "Tu t’inquiète pour eux alors que tu devrait plutôt t'inquiéter de ce qu'il va se passer ici même !" Répondit le chef des bandits.
- "Je ne crois pas vous êtes d'une grande utilité et si je dois mourir aujourd'hui même, c'est la décision de ma Déesse et je l'accepte !" Répondit le Maître.
- "Mais tu va être très utile pour me distraire, cela fait un moment que je n'ai pas profité d'une âme religieuse et je ne compte pas te tuer de suite, ce serais du gâchis !"
- "Aleas Jacta Est (le sort en est jeté, ndlr) répondit le veille homme résigné.
- "Pardon ? Je n'ai pas comprit ce langage de dégénéré, donne moi un peu de ta culture vieux bouc !"
- Le savoir est une richesse qui doit se partager... mais pas avec n'importe qui ! Restez inculte, cela vous va à merveille."
A ses mots le chef des bandits, prit de colère, frappa le vénérable en pleine figure. Celui ci tomba sous la violence du coup.
- "Tu va apprendre à me respecté, je suis ton maître désormais et tu sera mon esclave jusqu’à ce que je décide de ta mort !" Lança pleins de haine le chef des bandits.
- "Je ne suis esclave de personne... Minerve est ma seul passion et vous, vous n'êtes rien..." lâcha le prisonnier toujours à terre.
- "Et elle se trouve ou ta Déesse, vieux fou ? Le seul Dieu qui existe ici ce n'est que moi et moi seul, tu apprendra avec le temps... ou à tes dépends !"
- "Ma foi est sans limite, mon cœur est humble et ma tête de pierre ! Vous n'êtes pas un Dieu, ni n'avait la grandeur ou la puissance d'un Dieu, votre force ne vaut rien face à la puissance des éléments."
- "Pourtant tu te trouve à terre dans ma modeste maison, je vous accueil toi et tes imbéciles qui te suivent et c'est ainsi que tu me remercie ? Muah ah ah ah ah !!!"
- "On est prisonniers c'est différent..."
- "Exact, ce qui prouve que je suis d'une grandeur à tout épreuve, je pourrais vous tués mais je suis généreux aujourd'hui et je vous laisse la vie sauve, c'est sympas de ma part non ?"
- "Le prix de la mort je l'accepte car cela permet de retrouvé la liberté..."
- "Tais toi imbécile !" Hurla le chef des bandits. "Je suis la mort, j'apporte la haine et la destruction à quiconque croise mon regard, rien ni personne ne me résiste !"
- "Vous allez vous en mordre les doigts !"
A ses mots, le Maître de l'Ordre se releva sur ses pieds à une vitesse incroyable, d'un bon il se retrouva rapidement derrière les gardes qui étaient censé le retenir ou agir en cas de pépin et rapidement le vénérable assena un coup dans la nuque à l'un des gardes pour prendre son arme et l'enfonça dans le cœur du deuxième qui tomba sans comprendre ce qu'il venait de se passer. Malheureusement le chef des bandits agrippa le bras du veille homme avant que ce dernier ne se retourne contre lui et d'un geste d'une grande précision il lui tordit le bras !
De douleur, le vénérable lâcha son arme et regarda son agresseur lui assené un dernier coup à la tête puis se fût le trou noir...


A suivre...